La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a réuni, lundi, à Kinshasa, les ambassadeurs des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, du Conseil de sécurité des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies.
Il était question d’évaluer le cessez-le-feu entré en vigueur le 4 août dans le cadre du processus de Luanda qui avait suscité de nombreux espoirs, rapporte une dépêche nous parvenue.
D’après cette source, ce membre du gouvernement Suminwa a relevé que « même si ce cessez-le-feu était largement suivi, une certaine contradiction est perceptible entre le discours public du Rwanda et les actions sur le terrain, à savoir la prise de certaines localités et la supervision de cette prise avec les zones minières ».
La cheffe de la diplomatie congolaise, précise-t-elle, a une fois de plus interpellé une fois de plus la communauté internationale sur le fait que le Rwanda ne soit pas toujours indexé publiquement pour l’exportation des minerais provenant des zones de conflit.
Elle a également dénoncé la confusion entretenue par une certaine presse internationale sur le retrait des forces négatives coupables de brouillage GPS, présenté comme une levée des mesures de défense du Rwanda, lit-on dans cette dépêche.
Elle ajoute que Thérèse Kayikwamba Wagner a attiré l’attention du risque d’expansion du conflit au niveau régional, d’où la nécessité d’un mécanisme de justice régionale et de la mise en exergue de la responsabilité du Conseil de sécurité de faire respecter la Charte des Nations Unies.
Dans la même optique, la cheffe de la diplomatie va participer au lancement ce mardi du mécanisme de vérification Ad hoc renforcé du processus de Luanda.
La communauté internationale est ainsi appelée à redoubler d’efforts pour garantir la stabilité dans la région et promouvoir un dialogue constructif entre les nations concernées.
James Arjoun M.