Le meeting du président Félix Tshisekedi tenu samedi à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, suscite des réactions dans la classe politique congolaise. La dernière en date est celle de Delly Sesanga.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux, le président du parti politique ENVOL et l’un des leaders de la plateforme « Sursaut national » qualifie les propos tenus par le chef de l’État de menace qui ne passera pas.
Pour cet opposant, les raisons évoquées par le chef de l’État pour modifier ou changer la constitution ne tiennent pas débout.
« Je viens de suivre le discours de monsieur Félix Tshisekedi sur le changement de la constitution à partir de la ville de Lubumbashi après celui de Kisangani, un discours qui aussi, entre les mensonges et les menaces, manque d’arguments pour justifier un changement de la constitution, ce qui déshonnore la fonction, mais discrédite alors complètement le projet. Qui vous a dit que vous avez la charge de limiter l’étendue du débat sur le projet funeste de changer la constitution en menaçant des poursuites les opinions contraires sous le prétexte fallacieux de la manipulation? Les menaces, les mensonges ne feront nullement reculer le peuple congolais. Vous voulez réviser ou changer la constitution pour un bénéfice personnel, mais ça ne passera pas, vous aurez au devant vous tous les patriotes qui veulent que le Congo devienne à jamais une République, un État au service de l’intérêt général » , a-t-il promis.
Lors du meeting de Lubumbashi, le président de la République a réaffirmé sa volonté de mener une révision constitutionnelle, tout en précisant qu’il ne s’agissait pas, pour lui, de s’éterniser au pouvoir au-delà de son deuxième mandat.
Josué Bengbazo
