La ville de Kinshasa, en RDC, abrite, du 7 au 8 novembre 2024, le Forum sur la gouvernance de l’internet pour l’Afrique centrale (FGI- AC), édition 2024, organisé par l’Autorité de régulation de la poste et télécommunications du Congo (ARPTC), sous le thème : « la transition numérique dans un contexte d’intelligence artificielle : tendances actuelles et opportunités pour l’Afrique centrale ». Ces assises se tiennent dans le cadre de concertation sous – régionale qui aborde les questions relatives à la gouvernance de l’internet et ses utilisations.
Le Forum sur la gouvernance de l’internet pour l’Afrique centrale a, notamment pour objectifs spécifiques d’indentifier les tendances actuelles de la transition numérique en Afrique centrale et d’évaluer les défis et les contraintes liées à la transition numérique en Afrique centrale.
Dans son mot, le président de l’ARPTC, Christian Katende, qui a salué la tenue de ce forum, est revenu sur la quitescenxe de l’intelligence artificielle qui entraîne une transformation numérique rapide du monde, boulversant l’avenir de l’humanité.
En outre, il a rappelé le rôle important que joue l’internet pour le développement socio-économique, culturel et politique des pays. Il a aussi fait mention, dans son discours, des atteintes aux droits de l’homme, à la vie privée, à la sécurité, à la souveraineté et à la stabilité des États commises sur l’internet.
« Notre pays, la RDC, présente une position stratégique dans le développement des infrastructures au sein de notre région et de notre continent, nous permettant ainsi de devenir un carrefour naturel potentiel des échanges entre le Nord et le Sud de l’Afrique, ainsi qu’entre l’Est et l’Ouest de l’Afrique et d’être l’un des plus grands transitaires de flux de données numériques du monde, pouvant relier l’océan Atlantique et l’océan Indien, de méditerranée et le cap de bonne espérance », a-t-il déclaré.
Le président de l’ARPTC a par ailleurs évoqué le projet de développement du réseau national de fibre optique de plus de 50.000 Km.
« Conscient de ces enjeux stratégiques que présente cette position géostratégique, nous avons développé un projet pour le déploiement d’un réseau national à large bande intégrant un système national de transmission par fibre optique de plus de 50.000 Km, couplé à un système satellitaire, qui assurera le maillage complet du pays et permettre à la population d’accéder aux services universels numériques de bonne qualité à un coût abordable », a-t-il renchéri.
Cette première journée a connu la participation par vidéo-conférence des représentants des organisations évoluant dans le secteur du numérique. Ce forum de deux jours prévoit plusieurs panels qui vont aboutir à des solutions idoines pour une transition numérique.
Moloway Jael