Lors de l’inauguration du nouveau bâtiment de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga mardi par le chef de l’État, le gouverneur de cette province s’est invité au débat sur le changement ou la révision de la constitution.
Pour Jacques Kyabula, face à toutes les réalisations enregistrées sous le règne de Félix Tshisekedi, aucun congolais ne peut s’opposer aux initiatives du président de la République, même celle du changement ou de la révision de la constitution.
« Beaucoup s’interrogent sur le mobile de notre motivation. La réponse est simple, c’est l’expression de notre sens élevé de patriotisme. C’est aussi l’expression d’une loyauté sans pareille, et une adhésion à grande échelle à la vision d’un homme qui tient à apporter de grands changements dans le vécu des congolais », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Fort de toutes ces convictions et de toutes ces réalisations qui ont un impact visible sur la vie de nos concitoyens, il y a lieu de s’interroger : qui s’opposerait au changement qui change des mentalités ? Qui s’opposerait au changement qui change le mode de gestion de l’État ? Et donc au changement de la constitution ? Qui ne soutiendrait pas des innovations constitutionnelles destinées à stabiliser les provinces et à renforcer leurs capacités afin qu’elles soient en mesure de procéder à la retenue de 40% à la source afin de financer des projets de grandes envergures pour leur développement ».
Le débat sur le changement ou la révision de la constitution de la République démocratique du Congo est en vogue dans l’espace politique congolais depuis les dernières médiatiques du président de la République, Félix Tshisekedi, qui s’est dit favorable à cette option.
Josué Bengbazo
