Au total, 1200 jeunes, communément appelés « Kuluna » , ont été réinsérés dans la communauté après plusieurs semaines de formation en imprimerie, pâtisserie, coupe et couture, agriculture, pisciculture, fabrication des briques, gestion de boutique, incluant la lutte contre la toxicomanie et la vente des drogues illicites en RDC. Ce, grâce au projet « Jeunesse sobre, communautés plus saines : transformer les jeunes violents à Kinshasa », mis en œuvre par la Fédération mondiale contre les drogues avec le financement de la coopération suédoise et l’appui de l’Ambassade de Suède en RDC.
La cérémonie de clôture de ce projet est intervenue, le mercredi 30 octobre 2024, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, avec la remise de quelques kits de métiers à ces jeunes pour leur permettre de démarrer une activité génératrice des revenus.
Pour Patrice Milambo, directeur du Programme National de Lutte contre la Toxicomanie, l’objectif principal de ce projet était d’ofrir à ces jeunes une seconde chance de quitter définitivement leur ancienne vie.
« Avec ce projet, nous les avons sauvés de la consommation et la dépendance de la drogue. Nous prions qu’ils ne puissent plus retourner à la consommation puisque s’ils retournent avec la dépendance, ils ne sauront plus gérer les activités créées. Le projet s’est structuré autour de plusieurs étapes : encadrement, formation, autonomisation et réintégration familiale. Nous sommes fiers des résultats, car nous voyons des jeunes véritablement transformés et transformés de manière positive », a-t-il déclaré.
De son côté, le représentant pays de la Fédération mondiale contre les drogues (WFAD) s’est dit fier des résultats, car, a-t-il dit, il y a des jeunes « véritablement » transformés de manière positive. Il a, en outre, révélé que ces jeunes ont bénéficié de l’accompagnement psychosocial pour les aider à se servir de substances psychotropes.
« 4 ans après, aujourd’hui nous sommes fiers parceque non seulement ils ont été accompagné pour quitter ce groupe (kuluna ndlr) mais aussi ils ont reçu des formations sur plusieurs métiers tels que : coupe et couture, pâtisserie, agriculture, la pisciculture, imprimerie ainsi que la transformation des plastiques en pavé et carburant », a a expliqué le directeur pays de WFAD-RDC, Dandy Yela
Il sied de signaler que pour former ces jeunes, quelques ONG locales ont été associées, notamment la Synergie des femmes de la société civile (SYFES), la Dynamique des actions pour la solidarité et le développement (DASOD), Interaction-RDC et autres.
Mechack Wabeno