Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a, au cours d’une conference de presse, le mardi 19 novembre 2024, à Kinshasa, exprimé sa « ferme » opposition à la révision ou au changement de la constitution.
Pour cette organisation de la société civile, la constitution de la RDC, dans son état actuel, est le fruit des luttes ardues et des sacrifices énormes de plusieurs congolais, dont des militants de l’UDPS, parti au pouvoir.
« Les récents propos de Felix Tshisekedi, qualifiant la constitution qu’il a juré de respecter, de texte des étrangers à Kisangani et alléguant à tort qu’elle impose de céder une partie de notre territoire national à Lubumbashi, traduisent une ignorance inquiétante et une tentative grossière de manipulation », a déclaré Jacques Issongo, membre de la LUCHA.
D’après Jacques Issongo, la LUCHA va se mobiliser pour que Félix Tshisekedi quitte le pouvoir à la fin de son second mandat.
« Nous veillerons à ce que vous quittiez le pouvoir au plus tard en 2028, au terme de votre second et dernier mandat. Toute tentative pour vous éternisez au pouvoir par des velléités de modification constitutionnelle sera farouchement combattue. Le peuple gagne toujours comme en témoignent les luttes héroïques ayant contraint votre prédécesseur, Joseph Kabila, à quitter le pouvoir en 2019 », a-t-il promis.
Conformément à l’article 64 de la constitution, la LUCHA annonce une série d’activités populaires pour la défense de la constitution, à partir du mercredi 20 novembre 2024, dans plusieurs villes du pays.
Moloway Jaël
