Il s’agit des localités de Ladhejo, Laudho, Logo Takpa, Ala, Sanduku, Gina, Djiba situés dans le territoire de Djugu, et Beyi, Mangiva, Holu, Ndenge ou Budana d’Irumu, ainsi que Schubert, Amee, Djalsabo du territoire de Mahagi, dans la province de l’Ituri, qui ont été sécurisées.
C’est en raison de l’activisme des groupes armés, notamment Codeco, Zaïre ou ADF que les populations accèdent difficilement à leurs champs pour des activités agricoles. Ce qui a pour conséquence la rareté des vivres et, par ricochet, la hausse des prix de quelques produits agricoles disponibles sur les marchés locaux.
Pour faire face à cette situation, la MONUSCO a lancé dans ces zones, depuis le 1er septembre 2024 jusqu’au 31 décembre 2024, une opération dénommée « Secure Harvest (récolte sécurisée) ».
Selon le président de la société civile de Bahema Nord, Charité Banza, ces vivres étaient chaque fois pillés par des hommes armés. Cet acteur de la société civile salue cette opération, dont la population récolte les fruits.
« La MONUSCO a organisé des patrouilles et c’est beaucoup. Ça permet encore à d’autres personnes qui ont besoin de se rendre dans les champs de cultiver, de défricher et les gens-là travaillent aussi aisément. Il n’y a pas beaucoup de psychose parce que c’est vrai que la MONUSCO a monté des patrouilles diurnes tout comme nocturnes. J’espère un peu que c’est notre soulagement, maintenant que les gens récoltent leurs produits, il n’y a pas de peur », a-t-il déclaré.
La Mission onusienne au Congo note qu’au moins 360 patrouilles de sécurisation ont été menées par les casques bleus (bangladais) rien que pour le seul mois d’octobre dans plus de 40 villages en Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Anderson Shada Djuma/Beni