Un nouveau lot de vaccin contre le Monkeypox, environ 100.000 doses, est attendu ce jeudi 14 novembre à Kinshasa, a annoncé le ministre de la santé et prévoyance sociale, Roger Kamba, lors du briefing presse du mercredi 13 novembre.
Ces produits, don de l’Allemagne, vont permettre d’entamer la deuxième phase de vaccination à travers le pays. Déjà, plus de 51000 personnes, a-t-il expliqué, ont reçu la première dose de vaccin, principalement dans les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Équateur, Sud-Ubangi et Sankuru.
« Nous avons fini notre première phase qu’on avait prévu et nous commençons la deuxième phase – en sachant qu’une phase, c’est deux injections. Nous avons fini la première injection de la première phase, Ce qui fait plus de 51000 personnes vaccinées Ces personnes qui doivent maintenant avoir la deuxième dose -. Maintenant, on va aussi généraliser avec la deuxième phase« , a noté le Dr Roger Kamba.
Le membre du gouvernement a insisté sur la nécessité d’avoir plus de doses pour arriver à vacciner un plus grand nombre et endiguer cette épidémie.
« Nous sommes en pourparlers pour en recevoir beaucoup. Pour l’instant, nous avons vacciné seulement les adultes parce que le vaccin avait une autorisation seulement chez les adultes. L’OMS vient de donner la pré qualification chez les enfants de 12 à 17 ans mais il nous faut quand même beaucoup plus de vaccins pour faire le tour« , a-t-il souligné.
Dans ses explications, Roger Kamba a indiqué que le pays n’a pas assez de fonds pour se procurer les doses de vaccin. D’où, l’aide financière reste le moyen pour y arriver.
A l’occasion, il a signifié que le Japon a aussi promis 3 millions de doses et la France 100 000 doses et ce, à l’instar des États-Unis et l’Union européenne qui ont déjà envoyé des vaccins.
A ce jour, la République démocratique du Congo a enregistré plus de 42900 cas suspects de Monkeypox et 1132 décès. Le ministre a martelé sur la riposte multisectorielle qui passe par la surveillance, le laboratoire, la prise en charge, la protection contre les infections et la communication.
CL
