Une quarantaine de journalistes de la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, ont été formés, le jeudi 19 décembre, sur les enjeux et perspectives du nouveau Code minier en République démocratique du Congo.
Organisée par l’Association des femmes de médias (AFEM) avec le soutien de Norwegian Church Aid (NCA), cette formation avait pour objectifs, entre autres , de vulgariser le Code minier révisé, renforcer les capacités des médias à couvrir les enjeux liés au secteur minier et à promouvoir une meilleure gouvernance.
L’un des orateurs lors de cette session de formation, maître Papy Kadjabika, avocat de formation et défenseurs des droits humains, a fait savoir que si la répartition de la redevance minière n’est pas faite conformément aux nouvelles dispositions législatives à travers le paiement direct dans le compte bancaire dessigné par chaque bénéficiaire, la transparence dans le calcul reste un défi.
« La gestion et l’affection des fonds issus de la quotité de la redevance minière versée aux provinces et Entités territoriales décentralisées ne respectent pas la destination légale, comme le financement exclusif des projets d’infrastructures de développement d’intérêt communautaire. Le déficit d’information sur la procédure et les mécanismes de collecte de cette quotité ne permet pas aux citoyens et certaines organisations de la société civile à assurer le suivi et exiger la redevabilite des gestionnaires », a-t-il renseigné.
Pour résoudre ce problème, l’Association des femmes de médias s’est résolument engagée à vulgariser le Code minier révisé, en mettant un accent particulier sur le respect des cahiers des charges et responsabilités des exploitants miniers auprès des journalistes.
Fulgence Rukata/Bukavu