Le Forum de paix, réconciliation et développement de la Tshopo s’est poursuivi ce jeudi à Kisangani, rassemblant les communautés Mbole, Lengola et Kumu pour des discussions cruciales.
Après des heures d’échanges intenses, un consensus a été trouvé sur plusieurs points clés, ouvrant ainsi la voie à une réconciliation tant attendue. Les discussions, qui ont duré plus de dix heures, ont été marquées par des tensions entre les participants. Cependant, un accord a finalement été conclu vers 16 heures, permettant aux communautés Mbole et Lengola de s’engager à coexister pacifiquement.
Les représentants des différentes communautés ont fixé une date importante : le 20 janvier 2025. Ce jour-là, des cérémonies coutumières de pacification se tiendront à Osio, le village où ont éclaté les premiers affrontements entre les Mbole et les Lengola. Cet événement marquera également le retour des déplacés dans leurs régions d’origine, symbolisant un nouveau départ vers la paix et la stabilité.
Dans la commission, plusieurs recommandations ont été formulées pour renforcer la paix et la sécurité dans la région, notamment :
• Éclaircissement des limites territoriales : Il est recommandé de clarifier les frontières entre le territoire d’Opala, la ville de Kisangani et le secteur de Lubuya-bera pour éviter de futurs conflits.
• Examen des dossiers judiciaires : Les dossiers des personnes présumées impliquées dans le conflit seront examinés au cas par cas afin de garantir une justice équitable.
• Réinsertion sociale des déplacés : Des mesures doivent être mises en place pour faciliter la réintégration sociale des personnes déplacées par le conflit.
• Sécurisation des villages : La sécurisation de certains villages touchés par les affrontements sera une priorité pour assurer la tranquillité des habitants.
Les avancées réalisées ce jour sont prometteuses et pourraient ouvrir la voie à une cohabitation harmonieuse entre les différentes communautés. L’engagement des leaders communautaires et leur volonté de dialogue sont des signes encourageants pour l’avenir.
James Arjoun M.