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Joseph Nkoy à Martin Fayulu :  »Comment prétendre restructurer la Cour constitutionnelle et la CENI sans toucher la constitution ? »

Le message à la nation du président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), Martin Fayulu, suscite des réactions et des interrogations variées parmi les acteurs politiques de la République démocratique du Congo.

Pour sa part, ledéputé national Joseph Nkoy, élu de Katako-Kombe, dans la province du Sankuru, digère mal la position ferme de Martin Fayulu de mobiliser la population pour s’opposer à la démarche du chef de l’État visant à modifier ou changer la constitution.

En clair, ce cadre du parti politique Alliance des démocrates pour le progrès (ADP) du sénateur Christophe Lutundula Apala, s’étonne de la proposition de Martin Fayulu, notamment en ce qui concerne la restructuration de la Cour constitutionnelle et de la CENI « sans toucher la constitution ».

Ce député national se pose plusieurs questions après ce message de Martin Fayulu Madidi, notamment :

  • Comment peut-on véritablement préparer les réformes institutionnelles ambitieuses sans toucher la constitution, qui définit l’architecture institutionnelle nationale ?;
  • Comment prétendre restructurer la Cour constitutionnelle et la CENI sans toucher la constitution ?;
  • Qui doit initier ces différentes réformes et quel en est le processus opérationnel? ;
  • Quel rapprochement établir entre le dialogue qu’il préconise (ce qu’il appelle processus de Kinshasa) et le processus de Luanda?; et
  • Pense-t-il que pour faire aboutir son idée de dialogue de vérités, de réconciliation et de cohésion nationale, il faudrait absolument bénéficier du soutien de la SADC, de l’UA et de l’ONU dont la crédibilité est remise en cause du fait de leur omerta face à la crise sécuritaire à l’Est de notre pays ?.

L’élu du territoire de Katako-Kombe note, par ailleurs, que Martin Fayulu n’a pas été sincère dans son adresse qui, selon lui, présente quelques problèmes de cohérence.

Pour finir, ce cadre de l’Union sacrée de la nation révèle que demander le soutien de la SADC, de l’UA et de l’ONU pour résoudre un problème d’ordre national est « une preuve éloquente de la non maîtrise des réalités diplomatiques de notre pays ».

Josué Bengbazo

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