Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a visité, le samedi dernier, la Radio-Télévision Nationale Congolaise ( RTNC) et l’Agence Congolaise de Presse (ACP), stations de Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental.
Au cours de cette visite, le porte-parole du gouvernement central a pris connaissance des conditions précaires dans lesquelles travaillent les employés de ces deux médias publics, notamment :
• Infrastructures vétustes : Le bâtiment datant de l’indépendance, qui nécessite des réparations urgentes ;
• Matériels obsolètes : Les équipements utilisés sont très anciens, avec une dotation qui remonte à plus de 15 ans ;
• Vieillissement du personnel : L’équipe en place fait face à un enjeu de renouvellement générationnel ;
• Difficultés financières : Des arriérés de prime affectent gravement le moral et la motivation du personnel.Le ministre a souligné l’urgence d’agir, notant que la RTNC/Kasaï Oriental n’a pas émis en direct depuis 2016 en raison de l’absence d’émetteur. Cette situation a suscité des inquiétudes quant à l’information transmise aux populations locales.
Le directeur provincial de la RTNC, Samy Muntu, a exprimé son espoir face aux déclarations du ministre, qui ont été perçues comme un signe positif pour l’avenir des médias dans la région.
Après sa visite à la RTNC, Patrick Muyaya s’est rendu à l’ACP, où il a fait des constats similaires concernant les défis rencontrés par les journalistes. À ses côtés, le directeur général de l’ACP, Bienvenue Marie Bakumanya, et le directeur provincial, Gislain Banza, ont également partagé leurs préoccupations face à la situation actuelle.
Il faut préciser que malgré ces conditions difficiles, le ministre de la Communication a salué le courage et le dévouement des professionnels de médias de la RTNC et de l’ACP. Il a reconnu leurs efforts pour fournir des informations fiables à la population, soulignant ainsi leur rôle essentiel dans la société.
Il est crucial que des mesures soient rapidement mises en place pour revitaliser ces institutions et garantir que l’information puisse circuler librement et efficacement dans la région.
James Arjoun M.
