Les sénateurs ont adopté en seconde lecture, vendredi, le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 en des termes divergents avec ceux de l’Assemblée nationale.
Cette adoption intervient après un débat houleux sur le rapport relatif à l’étude approfondie de ce projet de loi présenté par la Commission économique, financière et bonne gouvernance de la chambre haute du Parlement.
Pour le sénateur Célestin Vunambadi, président de cette commission, ces divergences résident, notamment au niveau des recettes additionnelles.
« Chaque chambre fonctionne de manière autonome. Nous avons reçu la proposition de l’Assemblée, nationale, nous l’avons examinée, nous y avons apporté des amendements, nous avons trouvé des recettes additionnelles qui ont impacté l’ensemble de la masse du budget de l’État. Ces recettes ont été affectées à un certain nombre des services sociaux, des secteurs sociaux comme l’éducation, l’agriculture, les infrastructures et comme la santé publique. Demain, nous irons en paritaire, je pense qu’on se mettra d’accord avec les collègues de l’Assemblée nationale », a-t-il expliqué.
Pour aplanir toutes ces divergences, une commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat se réunira ce samedi 14 décembre. Elle sera composée de commissions ECOFIN de ces deux différentes chambres du Parlement.
Le texte adopté au Sénat est présenté en équilibre en recettes et en dépenses, à 49.846.774.340.275FC, soit plus de 17 milliards de dollars américains. Ce chiffre représente un accroissement de 12,2% par rapport au budget de l’exercice 2024, chiffré à 44. 410 milliards de francs congolais.
Yann Ekutshu