La ministre d’État aux Affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, a annoncé que le contrat entre la République démocratique du Congo et la société allemande Dermalog pour l’émission de nouveaux passeports est désormais entré en vigueur.
Cette initiative, à l’en croire, vise à fournir des passeports « modernes et sécurisés et conformes aux normes internationales ». Par ailleurs, ce membre du gouvernement Suminwa a annoncé un projet qui permettra à la République Démocratique du Congo (RDC) de se doter de sa propre capacité de production des passeports.
« C’est un jalon important pour notre souveraineté », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de cette initiative pour renforcer l’autonomie du pays.
La ministre d’État a également fait le point sur les défis qu’elle doit relever à la tête des Affaires étrangères.
« À mon arrivée, il était clair que notre ministère faisait face à des problèmes complexes, tels que des retards de paiement et un manque d’équipement », a-t-elle expliqué.
Elle a martelé sur l’importance d’analyser ces difficultés afin de proposer des solutions concrètes, ce qui a conduit à la rédaction d’un rapport de prise de fonction destiné à la première ministre.
Thérèse Kayikwamba Wagner a présenté plusieurs mesures prises pour remédier aux obstacles identifiés. Parmi celles-ci, une réforme visant l’automatisation et la bancarisation des paiements des diplomates a été lancée.
Il est à noter que la RDC avait résilié en 2020 le contrat avec la société SEMLEX pour l’impression des passeports. Malgré cela, Semlex a poursuivi ses activités via sa filiale Locosem, exposant le pays à des complications liées à la production de passeports électroniques et biométriques. Le gouvernement a dû recourir à un accord provisoire avec Locosem, dont la prorogation répétée a soulevé des préoccupations quant à la conformité avec le contrat signé avec Dermalog.
James Arjoun M.