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Réactions de l’opposition au discours de Tshisekedi : « ça n’a pas d’impact », affirme Amisi Makutano

Le député national Adolphe Amisi Makutano, élu de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dans la circonscription de Funa à Kinshasa, a balayé les critiques des leaders de l’opposition au discours sur l’état de la nation prononcé par le président de la République, le mercredi 11 décembre, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès.

A l’en croire, ces déclarations, faites ça et là, n’ont aucun impact. « Les opposants ne peuvent que dire cela. Sinon, comment seront-ils considérés comme opposants ? C’est en allant à l’encontre de ce qu’a dit le président. C’est ça le Congo, parce que, dans d’autres pays, une opposition contribue aux idées, mais ici, quand Félix Tshisekedi tombe, c’est la joie de l’opposition. Bien entendu, on ne pouvait que s’attendre à cela, mais ça n’a pas d’impact », a-t-il lancé.

Pour cet élu du peuple, le président de la République a prononcé un discours rassurant et réaliste, mais qui interpelle aussi sur la qualité des collaborateurs du chef de l’État.

« Vous comprendrez que le Président de la République a toute la situation entre ses mains et ce que j’ai retenu, cela demande aussi l’appui de ceux qui l’entourent, ses collaborateurs, et surtout les membres du gouvernement qui représentent tous les secteurs de la vie nationale. Pour nous, c’était vraiment un discours rassurant, prometteur et réaliste qui ne détenait pas de démagogie« , déclaré le président de la ligue des jeunes de l’UDPS.

Pour la concrétisation des engagements pris par le Chef de l’État, Amisi Makutano exige plus de rigueur dans la gestion et même dans le contrôle parlementaire par les élus du peuple.

« Qu’on laisse les députés et sénateurs jouer leurs rôles. On ne va pas tergiverser pour interpeller qui que ce soit. Que les gens, sur ce point là, puissent nous supporter, parce que je vais poser des actes si je vois que ça ne va pas« , a souligné ce député national.

Il a par ailleurs appelé les institutions de contrôle comme l’Inspection générale des finances à réaliser davantage d’enquête et audits des projets mis en œuvre par l’exécutif national.

Corneille Lubaki

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