À travers un communiqué publié dans la soirée du vendredi 24 janvier, la mission onusienne au Congo annonce que cinq casques bleus ont été gravement blessés vendredi , et quatre autres ont subi des blessures mineures jeudi, lors des affrontements avec les terroristes du M23/RDF dans la cité de Sake, au Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Dans ce même communiqué, la mission onusienne indique qu’au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la MONUSCO a mené des missions de tirs contre les positions du M23 à Sake et a repositionné ses forces dans des lieux stratégiques afin de renforcer les positions défensives dans cette cité et autour de la ville de Goma. La MONUSCO renseigne également qu’elle a effectué des patrouilles conjointes de jour et de nuit avec les FARDC et qu’elle soutient le déploiement de l’artillerie lourde et des hélicoptères d’attaque des forces congolaises, détruisant des équipements du M23.
Cette initiative vise à sécuriser des zones vitales et à protéger les civils face à l’avancée du groupe armé, rapporte ce communiqué.
« Les Forces de Réaction Rapide (QRF) de la MONUSCO ont été activement engagées dans des combats intenses, faisant preuve de résilience et de professionnalisme », note ce communiqué consulté par Actu30.cd.
En collaboration avec les FARDC, la MONUSCO continue de maintenir des positions défensives au Nord-Kivu, dans le cadre de l’Opération Springbok 3, afin de limiter les mouvements du M23 et de protéger les civils ainsi que les infrastructures essentielles dans la province.
Elle soutient également la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC) , en fournissant des soins médicaux et un appui logistique, conformément à la Résolution 2746 (2024).
La MONUSCO réitère, par ailleurs, l’appel du secrétaire général au M23 pour qu’il cesse immédiatement son offensive et se retirer de toutes les zones occupées, conformément à l’accord de cessez-le-feu signé le 31 juillet 2024.
La MONUSCO réaffirme son soutien aux FARDC dans leurs efforts pour stopper l’expansion territoriale du groupe armé « Mouvement du 23 Mars » (M23) dans la province du Nord-Kivu.
Cette mission exhorte aussi les parties prenantes au conflit à reprendre rapidement un dialogue « franc » afin de trouver une solution durable et définitive à cette situation qui a entraîné des déplacements massifs, des besoins humanitaires urgents et des souffrances humaines.
Anderson Shada Djuma/Beni