A travers un communiqué de presse du 15 janvier 2025 du département d’Etat, les États-Unis expriment sa profonde préoccupation après la publication en décembre 2024 du rapport à mi-parcours du groupe d’experts des Nations-Unies sur la situation dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Ce rapport, faut-il le souligner, met en avant les principales sources des conflits dans la region, pointant également le Rwanda comme soutien aux rebelles M23 qui insécurisent la partie Est de la RDC.
Les États-Unis condamnent « la présence illégale de plusieurs milliers de soldats rwandais en RDC, ainsi que le soutien et la direction par le Rwanda de la milice M23 et l’utilisation par le pays de Paul Kagame de systèmes de missiles sol-air, de mortiers guidés par GPS et de missiles antichars ».
« Le rapport va dans le sens des conclusions des États-Unis et identifier avec précision les sources du conflit dans l’est de la RDC.(…). Le Rwanda et le M23 doivent cesser immédiatement leurs activités de brouillage GPS et d’usurpation d’identité, qui continuent d’empêcher les opérations aériennes de la MONUSCO et les vols humanitaires de l’ONU dans le Nord-Kivu. Ces actions mettent en danger le personnel de l’ONU et des organisations humanitaires tout en bloquant l’aide nécessaire aux civils souffrant de violence« , note le communiqué.
Le département d’Etat américain est aussi revenu sur la coopération, soulignée dans le rapport, des FARDC et les FDLR, avant de se féliciter de l’engagement du gouvernement congolais à collaborer avec la MONUSCO pour exécuter le plan de neutralisation des FDLR dans le plein respect du droit international humanitaire.
La Rédaction
