La société civile de Mambasa, dans la province de l’Ituri, a décrété, à partir de ce jeudi 9 janvier, trois journées ville morte sur toute l’étendue de ce coin ville de la province.
Cette structure dit avoir pris cette décision pour décrier l’insécurité qui sévit dans l’entité coutumière de Biakato, dans la chefferie des Babila-Babombi, territoire de Mambasa, en Ituri.
Jospin Paluku, coordonnateur de la Nouvelle société congolaise (NSCC) invite la population à sécher leurs activités afin d’interpeller les autorités sur l’état piteux de la sécurité dans cette entité coutumière.
Pour cette première journée, boutiques, écoles, magasins sont restés fermés et la circulation a été bouleversée dans ce coin du territoire de Mambasa.
Selon cette structure, des cas de vol en mains armées, fusillade et circulation d’armes sont de plus en plus récurrents dans cette partie du territoire de Mambasa.
Ainsi, la synergie des composantes de la société civile réclame le changement des équipes policières devenues plus que coutumières, le relèvement des autorités militaires et le changement de l’inspecteur de l’Auditorat militaire.
Cette synergie exige également le retrait sans condition des Wazalendo qui, d’après elle, plongent la population dans la confusion, mais aussi le relèvement des agents de l’ANR qui passent toute la journée au parking, au lieu de récolter les données sécuritaires.
Anderson Shada Djuma/Beni