• transform copa

Bonne gouvernance en RDC : « Sans l’IGF, ce serait une catastrophe » (Germain Kambinga)

Le travail qu’abat l’Inspection générale des finances (IGF) depuis plus de quatre ans ne laisse presque personne indifférente en RD Congo. Acteurs politiques, défenseurs des droits de l’homme, religieux, journalistes ou même les citoyens lambdas, chacun y va de son commentaire pour exprimer son appréhension de ce que fait ce service supérieur de contrôle des finances publiques.

L’ancien ministre de l’Industrie, Germain Kambinga, n’a pas oublié de mentionner dans son ouvrage : « Pour un Congo retrouvé, Continuons le changement », publié le 9 janvier dernier, le travail « louable » qu’abat l’Inspection générale des finances et son numéro un, Jules Alingete Key, sous la vision « éclairée » de Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République.

Interrogé vendredi 14 février par Actu30.cd, le président du regroupement politique Le Centre a indiqué que la renaissance de ce service résume la volonté de Félix Tshisekedi d’instaurer la bonne gouvernance en République démocratique du Congo.

À l’en croire, dans le contexte congolais où la corruption et le détournement des deniers publics sont devenus la règle,
sans l’IGF, ce serait un désastre.

« Vous le savez, le président de la République s’est personnellement impliqué dans la renaissance de l’IGF. Depuis lors, ce service joue un rôle clé dans la surveillance des gestionnaires publics avec des résultats encourageants dans l’amélioration qualitative et quantitative de la gouvernance publique. Aujourd’hui, le dynamisme du numéro un de l’IGF est une excellente chose du point de vue d’une politique préventive et d’une politique qualitative de la gestion des ressources de l’État. L’IGF doit poursuivre et accentuer ses efforts, car dans le contexte actuel, sans l’IGF, ce serait une catastrophe », a-t-il affirmé.

Et d’ajouter : « Maintenant, il faut aller loin, il faut qu’il ait un repondant judiciaire et pénal qui accompagne les actions de l’IGF. Ils sont dans un constat d’expertise et d’orientation pointu et cela a permis d’ouvrir un vrai débat et de faire reculer des détourneurs des fonds les plus timides. Le problème n’étant pas conjoncturel, mais structurel, la seule limite , c’est ce que les économistes définissent dans la théorie de crime, la mise en balance des bénéfices qu’on retire des détournements et la crédibilité des finances en face, c’est ce qui se situe la limite de l’IGF qu’il faudra renforcer ».

Depuis 2020, l’Inspection générale des finances, sous le leadership de son inspecteur général, chef de service, Jules Alingete, mène un combat sans merci contre la corruption et les détournements des déniers publics en République démocratique du Congo, notamment à travers la patrouille financière. Le but est de mettre hors d’état de nuire les prédateurs financiers, et ainsi contribuer efficacement à la mobilisation des recettes publiques.

Josué Bengbazo

À la une

Également sur Actu 30