Une cellule de crise a été instituée au Sénat afin de faire face à la guerre d’agression dans l’Est de la RDC. Cette décision découle d’une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire tenue le mercredi 19 février, comme l’indique un communiqué officiel parvenu à la presse.
« (…) À l’issue des discussions et au vu de l’évolution de la situation sur le terrain, il a été décidé de la mise sur pied d’une cellule de crise au sein du Sénat », peut-on lire dans ce document signé par la rapporteure de la Chambre haute du Parlement, la sénatrice Nefertiti Ngudianza Bayokisa Kisula.
La réunion, qui s’est tenue sous la présidence du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a réuni la Commission des relations extérieures et les sénateurs des groupes provinciaux de l’Ituri, du Maniema, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika.
Le Sénat a également décidé de solliciter du chef de l’État la mise en place d’un cadre de dialogue avec cette cellule de crise. L’objectif est d’assurer une meilleure coordination des actions et de transmettre des recommandations urgentes face à la situation préoccupante dans l’Est du pays.
Dans le même esprit, les différentes commissions permanentes de la Chambre haute ont été appelées à se tenir prêtes à examiner les diverses problématiques liées à la crise sécuritaire.
Par ailleurs, le Sénat a réitéré son soutien aux forces armées congolaises, appuyées par les patriotes Wazalendo, et a rendu hommage aux combattants tombés sur le champ de bataille.
Dans un message adressé à la population, cette institution a exhorté l’ensemble des Congolais à faire preuve de patriotisme et de cohésion nationale pour contrer toute tentative de balkanisation du pays.
À noter que tous les membres du bureau du Sénat ont pris part à cette réunion de crise, témoignant ainsi de l’engagement de cette chambre du Parlement à répondre aux enjeux sécuritaires auxquels est confrontée la RDC.
Yann Ekutshu
