Le vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a suspendu jusqu’à nouvel ordre, à partir du lundi 25 février, la circulation alternée dans la ville de Kinshasa, mesure mise en place par le gouvernement provincial pour fluidifier la circulation. C’est ce qui ressort de la réunion tenue mercredi sur l’évaluation de cette mesure dans la capitale congolaise.
Cette rencontre avait réuni plusieurs acteurs de la gestion de la mobilité à Kinshasa. Parmi eux figuraient Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre chargé des Transports, Daniel Bumba, gouverneur de la ville de Kinshasa, ainsi que des représentants de la Police et des services techniques du ministère des Transports, dont la Commission nationale de prévention routière (CNPR).
La décision de suspendre cette mesure fait suite à une évaluation approfondie des effets sur la fluidité du trafic dans la capitale. Bien que la mesure ait permis de réduire certains embouteillages, elle a également engendré des difficultés pour les usagers et les habitants de la ville.
Pour pallier ces défis, une commission du gouvernement central a été mise en place pour appuyer l’administration provinciale dans la gestion de la mobilité urbaine. L’objectif est de mettre en œuvre des solutions structurelles et durables afin de désengorger les principaux axes routiers de Kinshasa. Cette commission travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales et les experts en transport pour élaborer un plan d’action efficace.
Les autorités ont assuré que cette décision ne signifie pas un retour au statuquo, mais plutôt une étape nécessaire pour repenser la stratégie de circulation dans une ville en pleine croissance.
Les habitants de Kinshasa, souvent confrontés à des embouteillages monstres, espèrent que cette suspension annonce l’arrivée des solutions plus pérennes pour améliorer leurs déplacements quotidiens.
James Arjoun M.