La ministre en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, a adressé à la Cour pénale internationale un mémorandum sur les violences et crimes commis sur les personnes vivant avec handicap par l’armée rwandaises et les M23 en RDC.
Par cette agression, a-t-elle noté, plusieurs personnes sont devenues handicapées, et les personnes vivant avec handicap sont gravement exposées à plusieurs autres crimes perpétrés par les rebelles sur le terrain.
« Le dernier assaut du Rwanda et ses supplétifs du M23 dans la partie Est du pays a encore aggravé la situation des PVH à cause de l’ampleur et de la nature des violences et crimes orchestréss sur terrain. Dans les camps des deplacés internes, les PVH personnes vivent dans les conditions inhumaines, et sont exposéss à l’insécurité et violences permanentes suite à la persistance de la guerre dans la région. Plusieurs femmes handicapées sont violées », a-t-elle fait savoir.
Au regard de cette situation critique, la ministre Irène Esambo a formulé des recommandations à l’ONU et à la CPI :
- Que les militaires rwandais rentrent dans leur pays
- Que la Cour pénale internationale documente toutes les exactions de cette guerre d’agression du Rwanda sur les personnes vivant avec handicap en RDC
- Que les Nations Unies constatent les effets néfastes de la guerre d’agression sur les personnes vivants avec habdicap.
- Que le conseil de sécurité des Nations Unies condamne le Rwanda pour violation de la résolution 2075 relative à la protection des personnes vivants avec handicap dans les zones des conflits.
- Que la CPI ouvre la procédure judiciaire contre les responsables politiques et militaires Rwandais impliqués dans ces crimes perpétrés en RDC.
Moloway Jaël