Le vice-ministre de la Justice et contentieux international a, lors de sa prise de parole mardi 25 février 2025, à Kinshasa, comme panéliste dans un atelier avec des membres de la société civile et autres, invité les ONG nationales et internationales des droits de l’homme à multiplier les dénonciations sur les exactions commises dans l’est de la RDC par le régime de Paul Kagame.
Dans son intervention, Samuel Mbemba a expliqué aux participants les différentes initiatives du front judiciaire international qui , a-t-il soutenu, témoignent de la volonté du président Félix Tshisekedi et de son gouvernement d’utiliser le droit comme une arme de civilisation pour dénoncer les actions du Rwanda en RDC.
« Nous leur avons aussi demandé de ne pas négliger la dénonciation, car dans l’histoire de notre pays, entre 1885 et 1908, les chiffres sont étrangement similaires : 13 millions de morts à cette époque-là, mais aussi 13 millions de morts aujourd’hui encore. Or, à cette époque, les exactions avaient pris fin grâce à la dénonciation, organisée au niveau international avec des activistes comme Edmond Morel. Nous avons donc appelé les ONG des droits de l’homme, ainsi que les institutions de défense des droits de l’homme, y compris celles venues de l’étranger, car elles sont nombreuses ici, à participer activement à la dénonciation de ce qui se passe dans notre pays », a-t-il développé.
A noter que qu’il est ouvert depuis le 14 février dernier à Arusha, en Tanzanie, un procès intenté par la République démocratique du Congo (RDC)contre le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et violations des droits de l’homme.
Mechack Wabeno
