Les services de sécurité ont mis la main le vendredi 14 mars, sur un élément des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dans la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Ce militaire congolais est accusé du meurtre de quatre civils, dont trois étudiants de l’Institut des Techniques Medicales (ISTM/Bunia) et une femme tenancière d’un restaurant.
Pour la représentation des étudiants à Bunia, cet acte abominable, commis par un homme en uniforme censé protéger la population, est une trahison impardonnable envers les citoyens congolais et la jeunesse estudiantine en particulier.
« La justice militaire doit démontrer son indépendance en prononçant une peine exemplaire et dissuasive, car il est hors de question que cette barbarie soit minimisée ou étouffée. L’État congolais, employeur de ce criminel, doit prendre ses responsabilités et indemniser les familles des victimes. Nous exigeons également des mesures strictes contre l’indiscipline des militaires en ville, pour éviter que de tels drames ne se reproduisent« , écrit la Représentation des étudiants du Congo.
La coordination urbaine des étudiants menace de mener des actions de grande envergure sur terrain si la justice ne dit pas le droit.
Joint par Actu30.cd, le porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo en province de l’Ituri trouve inadmissible le forfait commis par ce militaire FARDC. Le lieutenant Jules Ngongo annonce qu’il sera jugé dans une procedure en flagrance par le tribunal militaire.
Anderson Shada Djuma/Beni