Des acteurs de la société civile du Kasai-Central ont été outillés, vendredi 28 mars à Kananga, sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents.
Organisé par l’Organisation non gouvernementale »Femme Acacia », cet atelier s’inscrivait dans le cadre de la clôture du mois de mars, mois dédié aux droits des femmes.
Docteur Marleine Ndelela, coordinatrice de cette structure juvénile a appelé les décideurs à prioriser la santé de la femme et de la jeune fille, pour combattre les inégalités et les décès maternels.
»On ne peut pas parler de droits de la femme sans parler de droit à la santé, ce qui veut dire que la femme a droit à l’accès à l’information sur sa santé, elle a droit aux autres services pour sa prise en charge, à la contraception et elle doit se décider avec qui faire des enfants et à quel moment. Nous avons constaté que les adolescentes et jeunes représentent un pourcentage très élevé de la population, mais elles sont ignorées dans la politique publique, c’est pourquoi nous demandons aux décideurs à penser à ces jeunes filles qui sont exposées à beaucoup de risques en rapport avec le comportement sexuel qui leur apporte des conséquences, notamment le rapport sexuel non protégé, les grossesses non désirées, les maladies sexuellement transmissibles et autres« , a-t-elle martelé.
À noter que plusieurs autres sujets ont été développé lors de cet atelier, notamment, la prévention des grossesses non désirées chez les adolescentes, la politique en matière de la santé sexuelle, l’éducation sexuelle complète et l’engouement communautaire et parental sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes.
Jean-Pierre Kabue Kayembe/Kananga