Dans le cadre de la clôture du mois de mars, mois dédié aux droits des femmes, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a organisé, le mercredi 26 mars à Kinshasa, une conférence-débat à l’intention des femmes de ce service supérieur de contrôle des finances publiques de l’État. Cet événement a été marqué par des discussions autour de la santé et de la sécurité au travail, ainsi que du bien-être mental des femmes.
L’un des orateurs, Jean-Pascal Motingea, Administrateur Directeur Exécutif de l’Institut Travail d’Afrique Centrale, a mis en lumière l’importance d’investir dans les femmes pour parvenir à une véritable égalité des genres.
« Nous ne pouvons pas parler d’égalité si nous n’investissons pas dans les femmes et les jeunes filles » , a-t-il souligné.
Abordant la question de la Santé et de la Sécurité au Travail (SST), Jean-Pascal Motingea a rappelé que la loi impose aux entreprises employant dès dix travailleurs de disposer d’un système de prévention des risques professionnels.
A l’en croire, une politique efficace de SST permet non seulement d’anticiper les maladies et accidents de travail, mais aussi d’assurer un environnement sain et productif. Il a en outre proposé l’organisation future d’un séminaire approfondi sur le sujet, destiné à l’ensemble des agents de l’IGF.
Pour sa part, Raïssa Mboma, coach en transformation et experte dans l’accompagnement des femmes traversant des épreuves difficiles, a indiqué qu’en travaillant sur le mental, il est possible de transformer les émotions et changer les actions.
« Nous sommes toutes responsables de notre vie. En travaillant sur notre mental, nous pouvons transformer nos émotions et ainsi changer nos actions », a-t-elle sensibilisé.
Elle a partagé des techniques pour reprogrammer le cerveau vers le succès et prendre des décisions progressives permettant d’améliorer son quotidien.
Les participantes ont exprimé un intérêt particulier pour ces méthodes qui leur offrent les clés d’une évolution positive.
Elles ont exprimé leur gratitude pour la pertinence des thèmes abordés.
« L’intervention de madame Raïssa Mboma nous a marquées. Elle a soulevé un sujet essentiel : la santé mentale. Elle nous a rappelé que notre bien-être dépend de notre volonté de sortir des situations difficiles et de nous reconstruire », a témoigné l’une des participantes.
Cette conférence intervient dans un contexte où la santé mentale des femmes en RDC est souvent négligée. Selon des études récentes, près de 40 % des femmes congolaises souffrent de troubles psychologiques liés au stress, aux violences et aux pressions socio-économiques.
À noter que cette initiative de l’IGF constitue une avancée significative dans la prise en compte du bien-être des femmes au travail, et souligne l’importance de sensibiliser et de former les agents sur ces enjeux cruciaux pour leur développement personnel et professionnel.
Josué Bengbazo
