Le président de la République, Félix Tshisekedi, a instruit, vendredi, le gouvernement d’accompagner l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans la relance de ses missions de contrôle à priori dit « patrouille financière » dans des entreprises publiques.
Selon le compte-rendu de cette réunion lu par le ministre de la Communication, le chef de l’État a demandé aux ministres concernés de continuer à sensibiliser les gouverneurs de province, les responsables des ETD ainsi que les mandataires publics au professionnalisme et à la responsabilité pour l’atteinte des objectifs poursuivis, notamment la bonne gouvernance « qui implique la recevabilité et l’amélioration de la mobilisation des recettes ».
« À cette occasion, l’inspecteur général des finances, chef de service, a été instruit de privilégier les missions d’encadrement et de surveillance en vue de contribuer efficacement à l’amélioration dans la mobilisation des recettes et promouvoir l’implémentation de la bonne gouvernance dans les entreprises du portefeuille, les établissements publics, les provinces ainsi que les entités territoriales décentralisées », peut-on lire dans ce compte-rendu.
La même source précise que le président de la République a indiqué que l’IGF devra se focaliser principalement sur 4 axes, à savoir : les acquisitions immobilières, le paiement des avantages dus aux mandataires publics, le respect des règles de passation des marchés publics et l’exécution des marchés publics par les prestataires en ordre avec le fisc.
Selon ce compte-rendu, le président de la République a précisé qu’une attention sera aussi accordée au contrôle des effectifs en vue d’améliorer la maîtrise de l’enveloppe salariale à charge du Trésor public.
À cet effet, l’IGF pourra faire des états des lieux des engagements effectués surtout pendant ces trois derniers mois par rapport à l’organigramme de chaque entreprise du portefeuille ou établissement public.
Pour ce qui est des entreprises d’économie mixte, poursuit la source, l’IGF devra demander le rapport des commissaires aux comptes en vue de la vérification devant garantir la participation de l’État.
Josué Bengbazo