La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a animé un café de presse, ce samedi 22 mars 2025, à Kinshasa, pour éclairer l’opinion sur des sujets d’actualité liés à la guerre d’agression, mais également plusieurs autres points spécifiques dans le cadre de son ministère.
Abordant la question de la rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame à Doha, au Qatar , mardi dernier, Thérèse Kayikwamba a souligné que cette rencontre rentre dans le cadre des efforts de recherche de la paix dans l’Est de la RDC.
« La question de Doha, évidemment, je comprends tout à fait que la rencontre ait suscité beaucoup d’étonnement et de surprise parce qu’en effet elle n’était pas annoncée, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’était pas préparée. Je pense que ce qui est important, c’est que nous suivons ce qui s’est passé les dernières semaines, nous avons eu une séquence de rencontres de haut niveau, nous avons eu aussi une série d’engagements et de promesses de haut niveau, mais jamais vraiment le décantement de la situation qui se traduisait avec une cessation des hostilités », a-t-elle déclaré.
Et de poursuivre : « Et donc, il faut voir la rencontre de Doha dans exactement ce même contexte. Une séquence d’efforts de haut niveau, une séquence de déclaration de haut niveau qui, dans certains cas, n’avait pas nécessairement abouti aux résultats escomptés. Et donc , Doha s’inscrit dans la continuité de ces efforts ».
La cheffe de la diplomatie congolaise a révélé que le gouvernement reste déterminé à rétablir la paix dans cette partie du pays, d’où tous les événements sont suivis par les autorités.
« Nous sommes en train de suivre de près, même si physiquement nous ne sommes pas là, la situation qui prévoit dans l’Est de la République démocratique du Congo, les conditions dans lesquelles nos concitoyens sont forcés de vivre », a dit Thérèse Kayikwamba.
La ministre Kayikwamba a, par ailleurs, dénoncé les pillages, les massacres et les violations des droit de l’homme perpétrés par les rebelles, soutenus par le Rwanda, dans les zones occupées.
James Arjoun M.