Le Chef de l’État Félix Tshisekedi, a lancé ce mardi 15 avril à Kinshasa, capitale de la RDC, les travaux de la 16ᵉ réunion du conseil des ministres du Commerce des pays membres de la Zone de Libre- Échange continentale Africaine (ZLECAF)
À cette occasion, Félix Tshisekedi a réaffirmé son engagement en faveur d’une intégration économique africaine plus forte, conformément à l’agenda 2063 de l’Union africaine.
Devant les délégations ministérielles et experts réunis dans la capitale congolaise, le Président Félix Tshisekedi a souligné l’importance stratégique de la ZLECAF, qui rassemble 54 pays autour d’un marché commun.
« En unissant 54 nations autour d’un marché commun pour les biens et services, en facilitant la libre circulation des personnes et des capitaux et en posant les bases d’une union douanière, la ZLECAF nous offre une plateforme unique pour transcender nos frontières et libérer le potentiel économique de notre continent », a-t-il déclaré.
Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité de transformer localement les matières premières africaines afin de créer des emplois et de la valeur ajoutée.
« Ensemble, nous pouvons construire des chaînes de valeur régionales, transformer nos matières premières sur place et offrir à nos populations des opportunités d’emploi et de prospérité », a-t-il ajouté.
Pour lui, la ZLECAF ne se limite pas à un simple accord commercial : elle incarne une ambition politique et économique majeure pour le continent.
« La Zlecaf n’est pas une simple initiative économique. Elle est l’un des piliers de l’agenda 2063 de l’Union africaine, cette vision audacieuse d’une Afrique que nous voulons », a-t-il martelé.
Les discussions porteront notamment sur l’harmonisation des politiques commerciales, la suppression des barrières douanières et l’accélération des échanges intra-africains.
Avec un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs et un PIB combiné estimé à plus de 3 000 milliards de dollars, la Zlecaf représente une opportunité historique pour l’Afrique de s’affirmer comme un acteur économique mondial.
James Arjoun M.