Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a une nouvelle fois condamné avec fermeté les attaques attribuées à l’armée rwandaise et aux rebelles du M23/AFC dans l’Est du pays.
Dans un communiqué publié samedi soir, le gouvernement à travers le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires Coutumières a dénoncé des violations graves de la souveraineté congolaise, incluant massacres, tortures, viols et pillages systématiques.
« Ces actes barbares et inhumains sont perpétrés en violation flagrante du droit international et des résolutions de l’ONU », a déclaré le ministère, exigeant une « réponse ferme de la communauté internationale ».
Dans ce communiqué, le gouvernement accuse le Rwanda et ses alliés du M23 de continuer à piller les minerais et autres richesses naturelles dans des zones occupées pour financer leurs opérations militaires.
« Cette exploitation illégale alimente un cycle de violence et prive le Congo de ses ressources légitimes », déplore Kinshasa.
Malgré les multiples efforts diplomatiques et le déploiement de forces régionales (comme la Communauté d’Afrique de l’Est), la situation dans l’Est congolais reste explosive. Les autorités congolaises réitèrent leur appel à une intervention plus musclée des Nations unies et à des sanctions accrues contre le Rwanda.
À noter que ces exactions couvrent la période du 6 au 11 avril 2025 et font état d’un bilan dramatique : 52 morts, dont de nombreuses victimes d’exécutions sommaires, 72 viols et des centaines de disparus. Parmi les incidents les plus marquants, le gouvernement évoque l’attaque du 11 avril à Goma, où un patient a été abattu dans son lit d’hôpital à Kyeshero, sous les balles des assaillants.
James Arjoun M.