Le Grand Marché Zando, présenté comme un joyau de modernité au cœur de Kinshasa, cristallise les débats. Alors que les premiers visiteurs saluent son architecture et son potentiel économique, d’autres dénoncent des zones d’ombre dans sa construction.
L’ancien gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, à l’initiative du projet de modernisation, s’est exprimé devant la presse pour éclairer la lanterne face aux controverses. Interpellé sur les rumeurs d’un financement opaque, Ngobila a fermement démenti.
« Ce marché est le fruit d’un partenariat créditeur, transparent et conforme à la loi, l’entreprise SOGEMA qui exécute ce projet a contracté un prêt au niveau d’une banque commerciale, et nous pour garantir le projet nous avons ouvert un compte séquestre où nous avons commencé à y logé 8000 Euros par mois », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « aujourd’hui les travaux sont déjà finis, la banque a financé les travaux au terme de 54 millions de dollars et dans notre compte séquestre, il ya 35 millions de dollars »
L’autorité morale de l’ACP affirme avoir agi pour « marquer le cœur de Kinshasa ».
« Des détracteurs mal intentionnés veulent salir mon bilan, mais les Kinois reconnaissent mon travail », souligne-t-il.
Gentiny Ngobila a saisi l’occasion
pour réaffirmer son soutien au chef de l’État, tout en fustigeant l’attitude de « certains proches du pouvoir » qui, selon lui, attisent les tensions.
« Face à toutes ces injustices, que le chef de l’Etat est même surpris de fois, je reste engagé et travaillant à ses côtés, c’est un homme bien mais certains de ses collaborateurs ne l’aident pas », a déclaré l’ancien gouverneur.
Au-delà des polémiques, Zando incarne les défis de la modernisation congolaise. En plus de créer des emplois locaux, ce marché offrira un espace de négoce moderne et sécurisé, permettant aux commerçants de développer leurs activités. De plus, la construction de chambres froides et d’entrepôts facilitera le stockage et la conservation des produits, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire de la région.
James Arjoun M.
