Dans son rapport publié ce mardi 1 avril, l’organisation « BADILIKA » asbl, une structure œuvrant pour la défense des droits humains dans la province du Nord-Kivu, alerte sur les nombreuses violations de droits humains que subissent les populations et surtout la jeunesse de la ville de Goma et celle de Bukavu respectivement chefs lieux du Nord et Sud-Kivu depuis leurs occupations par les rebelles du M23-AFC, appuyés par le Rwanda.
Dans ce rapport dont une copie est parvenue à la rédaction d’Actu30.cd, cette structure dit avoir répertorié en moyenne 8 cas de tueries de jeunes et 25 victimes des tortures par les forces d’occupation au quotidien.
« Nos sources indiquent que certains jeunes subissent de tortures lors des interrogations menées par des agents de renseignements. Certains sont suspendues dans les airs et fouettés dans les avenues, d’autres ligotés ou soumis à des chaises électriques dans les salles d’interrogations. En moyenne huit jeunes sont tués chaque jour dans ces deux villes et environ 25 jeunes sont torturés journalierement« , dénonce cette structure dans son rapport.
BADILIKA Asbl appelle les ONGs internationales œuvrant pour la défense des droits humains ainsi que le gouvernement congolais de prendre des mesures urgentes pour garantir la protection de la population victime de cette barbarie injuste.
À noter que celà fait déjà deux mois que la ville de Goma est occupée par les rebelles du M23-AFC et plus d’un mois pour la ville de Bukavu.
La Rédaction
