Une réunion multilatérale s’est tenue mardi 29 avril, à Doha, entre les délégations de la République du Togo, des États-Unis, de la France, du Qatar, de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda.
Cette rencontre qui fait suite au sommet trilatéral du 18 mars dernier entre les chefs d’États de la RDC, du Rwanda et du Qatar, s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour stabiliser la région des Grands Lacs, en proie à des tensions persistantes.
Un cessez-le-feu comme priorité immédiate
Dans un communiqué publié ce mercredi, les parties prenantes renseignent que les discussions ont porté sur la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC, ainsi que sur les négociations entre le gouvernement congolais et le mouvement AFC/M23.
Dans ce communiqué conjoint, les participants ont salué les facilitations du Qatar, engageant les parties à un cessez-le-feu immédiat, condition essentielle pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers les populations affectées.
Les délégations ont également insisté sur la nécessité de s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment par le dialogue politique.
Les représentants ont reconnu les progrès accomplis lors du sommet conjoint EAC-SADC de février 2025 à Dar es Salam, ainsi que la signature récente de la Déclaration de principes à Washington le 25 avril. Ces initiatives, note ce communiqué, soutenues par l’Union africaine (UA), visent à renforcer la confiance entre les parties et à établir une paix durable.
Le président togolais, Faure Gnassingbé, médiateur désigné par l’UA, a été félicité pour son leadership dans ce processus. « La coopération régionale et internationale est indispensable pour sortir de cette crise », a-t-il déclaré.
En clôture, les participants ont exprimé leur gratitude envers le Qatar pour son rôle de facilitateur et réaffirmé leur détermination à œuvrer pour la stabilité de la RDC et de la région. « Seul un dialogue inclusif et une action coordonnée permettront une résolution pacifique », ont-ils conclu.
Arjoun M.