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Religion: voici ce qui va se passer à l’Église catholique après le décès du pape François

Le pape François s’est éteint ce lundi 21 avril à l’âge de 88 ans, mettant fin à douze années de pontificat. Dès l’annonce officielle de son décès faite par le Vatican, le Saint-Siège entre dans une phase particulière : la Sede Vacante, marquant la vacance du trône de Saint-Pierre.

Conformément aux règles de l’Église catholique, l’ensemble des responsables de la Curie romaine, le « gouvernement » de l’Église est immédiatement démis de ses fonctions. Seuls certains hauts responsables, indispensables à la continuité administrative, conservent leur poste jusqu’à l’élection du nouveau souverain pontife. Parmi eux figurent notamment le camerlingue, le pénitencier majeur, les secrétaires des dicastères, ainsi que les représentants pontificaux en mission.

Chargé de gérer les affaires courantes, le camerlingue devient le principal administrateur du Vatican pendant cette période transitoire. Il agit comme un pape intérimaire, sans pouvoir spirituel, avec une mission purement administrative. Depuis 2019, cette fonction est assurée par le cardinal Kevin Farrell, d’origine irlandaise.

Le camerlingue a également la tâche solennelle de constater le décès du pape, un acte autrefois accompli à l’aide d’un petit marteau en argent frappé sur le front du défunt, une tradition abandonnée depuis Pie XII.

Il prend possession symbolique des propriétés papales, convoque les réunions de cardinaux (congrégations) et fixe, avec eux, la date de l’inhumation, généralement entre le 4e et le 6e jour après la mort, ainsi que celle du conclave, qui doit débuter entre quinze et vingt jours après le décès.

Les obsèques auront lieu en la basilique Saint-Pierre, sauf indication contraire.

Fidèle à sa volonté de simplicité, François avait exprimé le souhait d’un rite épuré : un cercueil sobre, sans exposition du corps, ni cérémonie de fermeture du cercueil.

Contrairement à la tradition, le pape François ne reposera pas au Vatican. Il avait fait savoir qu’il souhaitait être inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, un lieu qui lui était cher.

Le conclave à venir réunira les cardinaux électeurs pour désigner le 267e successeur de saint Pierre. Une nouvelle page s’apprête à s’écrire pour l’Église catholique.

Yann Ekutshu

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