La délégation du fond national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) qui séjourne à Tshikapa, a organisé, du 29 au 30 avril un colloque sur la mise en contexte de la loi FONAREV, sur la protection des victimes dans les zones à conflits, l’instruction des dossiers judiciaires et de la constitution des dossiers physiques ainsi que des éléments de preuve, mais aussi autour de l’aide et les défis de recouvrement des dommages intérêts alloués aux victimes.
La plupart des acteurs qui ont pris part à ces assises ont indiqué des activités de sensibilisation à la cohésion sociale ainsi que des formations en amont doivent être organisées avant l’organisation des procés.
Ils ont ensuite révélé que l’organisation des audiences pour statuer sur les dossiers inscrits sur les actes de 2016 et 2017 risque d’être à la base d’un éventuel rébondissement des violences dans la communauté.
Pour rappel, Fonarev promet l’accompagnement des victimes de violences sexuelles liées aux conflits, de crimes contre la paix et sécurité humaine.
Janderson Nyembue depuis Tshikapa
