Des fortes pluies qui se sont abattues dans la ville de Kinshasa le jeudi 1er mai ont provoqué d’importantes inondations et des dégâts matériels. Les quartiers les plus touchés font face à des routes éventrées, des glissements de terrain et des inondations, plongeant les habitants dans l’inquiétude et réveillant une fois de plus l’urgence d’une intervention coordonnée des autorités.
Des routes coupées, une ville paralysée
Parmi les dégâts les plus marquants, la route By Pass s’est littéralement divisée en deux, rendant la circulation impossible sur cet axe stratégique. À Binza Delvaux, l’avenue Lalu a également subi d’importantes dégradations, tandis que la route Nzela ya Mayi a été ensevelie sous des éboulis de pierres provenant d’une colline. Ces effondrements ont non seulement endommagé la chaussée, mais ont aussi provoqué des embouteillages monstres, plongeant des milliers d’automobilistes dans un chaos sans précédent.
« Nous sommes bloqués depuis des heures. Les voitures ne peuvent plus passer, et personne ne vient nous aider », témoigne un conducteur exaspéré.
Les populations affectées lancent un appel pressant aux autorités pour une réhabilitation urgente de ces artères vitales et essentielles au trafic quotidien.
Inondations à Limete : des habitants en détresse
Hors des axes routiers, les eaux de pluie ont envahi le quartier Ndanu, dans la commune de Limete, où plusieurs parcelles et rues ont été submergées. Les habitants, déjà confrontés à des conditions de vie précaires, se retrouvent désormais avec des maisons inondées et des biens endommagés.
« L’eau est entrée dans nos maisons, détruisant tout sur son passage.», a déclaré un habitant.
Un appel à la prévention et à l’action
Face à ces intempéries récurrentes, la question de l’urbanisation et de l’entretien des infrastructures se pose avec acuité.
Les autorités provinciales et municipales sont interpellées pour la réhabilitation en urgence des routes endommagées, débloquer des fonds pour la gestion des eaux pluviales, sensibiliser les populations sur les zones à risque, mettre en place un système d’alerte précoce en cas de fortes pluies.
En attendant, les Kinois sont appelés à la prudence, à éviter les zones inondables et les routes fragilisées, tandis que la solidarité entre voisins s’organise pour faire face à cette nouvelle épreuve.
Une chose est sûre : Kinshasa ne peut plus se permettre d’être surprise par la pluie. Il est temps d’agir.
James Arjoun M.
