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Processus électoral : Dénis Kadima partage l’expérience de la RDC à ses pairs de l’Afrique centrale

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, séjourne depuis ce mardi 27 mai à Bujumbura, capitale du Burundi, où il prend part au lancement officiel du Réseau des Organes de Gestion des Élections d’Afrique Centrale (ROGEAC).

Accueilli à son arrivée à l’aéroport international Melchior Ndadaye par le président de la commission électorale du Burundi, Prospère Ntahorwamiye, Denis Kadima a souligné l’importance stratégique de cette rencontre régionale.

« Je suis ici à Bujumbura dans le cadre du ROGEAC, une nouvelle plate-forme qui rassemble les Commissions Électorales de l’Afrique centrale. C’est un espace où nous pouvons partager nos expériences, tirer des leçons les uns des autres et bâtir ensemble des processus électoraux plus crédibles et plus résilients », a-t-il déclaré.

Dénis Kadima a indiqué que cette rencontre fondatrice marque une avancée majeure vers l’institutionnalisation de la coopération électorale en Afrique centrale, dans l’objectif commun de renforcer la démocratie à travers des élections transparentes, inclusives et apaisées.

« Le Burundi est actuellement en période électorale. C’est donc l’endroit idéal pour lancer notre Réseau. Nous profitons de cette dynamique pour observer, apprendre et apporter aussi un appui technique et solidaire », a-t-il indiqué.

Dénis Kadima a révélé que les délégations électorales resteront sur place pour observer le processus électoral burundais, échanger avec leurs pairs et contribuer, par leurs observations, à l’amélioration continue des pratiques électorales.

« Quand on est seul, on risque de refaire les mêmes erreurs. Mais quand on apprend des autres, on progresse plus vite », a ajouté Denis Kadima, soulignant la vocation du ROGEAC comme moteur de progrès collectif et d’innovation dans la gestion des processus électoraux.

Il a en outre indiqué que ROGEAC entend s’imposer comme un levier de standardisation électorale dans la sous-région.

« Nous devons pouvoir établir ensemble des standards électoraux. Cela nous aidera à identifier clairement les difficultés que chacun rencontre et nous appuyons sur l’expérience des autres pour y faire face », a-t-il conclu.

À noter que cette réunion inaugurale vise plusieurs objectifs majeurs, dont l’adoption des statuts et du règlement intérieur du Réseau, l’élaboration d’un plan de travail pluriannuel, ainsi que l’élection du comité directeur chargé de piloter cette nouvelle institution.

James Arjoun M.

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