Huit mois seulement après sa mise en place, la nouvelle équipe dirigeante du Fonds spécial de répartition de l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda (FRIVAO) affiche des résultats tangibles : 14 309 victimes des exactions commises par l’armée ougandaise en République démocratique du Congo (RDC) entre 1998 et 2003 ont déjà reçu une indemnisation dans le cadre de la première phase du processus.
Ce bilan marque une étape cruciale dans la mise en œuvre de l’arrêt historique de la Cour internationale de justice (CIJ) de 2005, qui avait condamné l’Ouganda à réparer les préjudices causés lors de son occupation en RDC. Le gouvernement congolais, sous l’impulsion du ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, a fait de cette réparation une priorité nationale, en veillant à ce qu’elle soit juste, rigoureuse et transparente.
Les indemnisations concernent des civils ayant subi des violences, de pertes matérielles ou des préjudices économiques durant le conflit. Pour beaucoup de bénéficiaires, cette reconnaissance officielle et ce geste financier représentent un premier pas vers la justice et la reconstruction.
Afin d’accélérer le processus et de toucher un plus grand nombre de victimes, FRIVAO annonce l’ouverture prochaine de nouvelles antennes dans les provinces du Bas-Uélé, du Haut-Uélé et de l’Ituri, en plus de celle déjà opérationnelle dans la Tshopo. Cette décentralisation permettra d’améliorer l’accessibilité des dossiers et de renforcer la proximité avec les populations affectées.
Le FRIVAO assure que toutes les indemnisations sont attribuées après une vérification minutieuse des dossiers, en collaboration avec les autorités locales et les organisations de la société civile. Des mécanismes de contrôle ont été mis en place pour éviter toute fraude ou détournement.
Ci-dessous le communiqué de FRIVAO :
