Le Sénat a lancé ce mercredi 07 mai 2025,
une vaste opération de contrôle administratif et physique de son personnel, sous la supervision de son questeur, Taupin Kabongo Mukengeshay.
Cette démarche vise à identifier les agents fictifs et à assainir la masse salariale. Avec près de 700 agents recensés à ce jour, la chambre haute du Parlement souffre d’un effectif pléthorique dont l’efficacité suscite des interrogations.
Selon le sénateur Kabongo Taupin, le but est de mettre de l’ordre dans la gestion de cette institution et d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles. Le questeur entend désormais savoir : « qui fait quoi, comment et pourquoi ».
Lors de la toute première rencontre, ce membre du bureau du Sénat a réuni les membres mandatés pour le contrôle, afin de leur donner des orientations claires et strictes.
« L’honorable questeur supervise les travaux de la Commission chargée de l’état des lieux du personnel administratif du Sénat. C’est le questeur qui est en charge de la gestion des ressources humaines du Sénat. Cette première réunion qui lance les travaux de cette Commission devtait permettre à l’honorable questeur de donner les orientations par rapport au travail de la Commission, qu’est-ce qu’il attendait de la Commission, rappeler à la Commission les objectifs et les résultats attendus pour la Commission. », a souligné Didier Molisho, coordinateur de la commission.
A l’en croire, cette évaluation s’articule autour de deux axes : la logistique et les ressources humaines. « Dans l’axe logistique, c’est faire l’état des lieux des conditions de travail du personnel administratif : comment se présentent les lieux de travail, les équipements pour le travail. Et les ressources humaines, quel est l’effectif réel du personnel administratif du Sénat », a ajouté Didier Molisho.
En attendant les conclusions de cette évaluation, tout mouvement du personnel est suspendu, y compris les promotions.
« Le premier résultat, c’est connaître les effectifs du personnel du Sénat. Et le deuxième résultat, c’est de savoir dans quelles conditions ces personnels travaillent pour faire des propositions d’amélioration des conditions de travail. On parle d’environ 520 (agents), on va le savoir à l’issue du travail de la commission », a-t-il renseigné.
La commission, composée de membres des cabinets, du personnel administratif et du secrétaire général du Sénat, dispose d’un mois pour rendre son rapport.
Rachel Kitsita