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Prétendue spoliation d’une concession à Lubumbashi : le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo n’y est pour rien, le Service national n’est que locataire

Le Service national rejette catégoriquement les allégations répandues sur les réseaux, selon lesquelles son commandant, le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, aurait spolié une concession de 23 hectares située au quartier Kabulameshi, à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.

Dans un communiqué publié ce vendredi 6 juin, cette structure rattachée à la Présidence de la République qualifie ces allégations de malveillantes, destinées à ternir son image et à freiner les ambitions sociales impulsées par le Chef de l’État.

Le Service national précise qu’il occupe cette concession où il a installé un atelier de menuiserie destiné à la fabrication de bancs pour les établissements scolaires du Grand Katanga en tant que locataire.

 »Nous ne sommes mêlés à aucun conflit foncier. Nos installations à Kabulameshi obéissent à un cadre légal et contractuel bien établi. Si différend il y a, il concerne les ayants droit autour de la concession et non notre institution », a précisé un cadre du Service national.

De son côté, le conseiller juridique du propriétaire de cette concession a confirmé la version du Service national.

 »Le Service national n’est qu’un simple locataire ici. C’est Monsieur Nuka Walkia qui demeure propriétaire de cette parcelle de 23 hectares. Le général Kabwik n’a jamais revendiqué la moindre propriété sur ce site. Il est même inconcevable de lui prêter de telles intentions », a clarifié le conseil juridique du propriétaire.

À en croire ce dernier, sieur Nuka Walkia, propriétaire de cette concession depuis plus de quarante ans, en a accordé la jouissance au Service national à titre locatif, dans le cadre de son programme d’extension provinciale de ses activités.

 »Ce qui se raconte sur les réseaux sociaux et dans certains milieux relève d’une pure spéculation. Le Service national est ici comme locataire, et c’est une location parfaitement encadrée par un bail. Les accusations de spoliation sont dénuées de tout fondement », a insisté le conseiller juridique.

Par ailleurs, le Service national a invité les protagonistes du dossier à se référer aux juridictions compétentes pour obtenir l’arbitrage de droit et rétablir, le cas échéant, chacun dans ses prérogatives.

Josué Bengbazo

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