Le Service national a lancé, depuis le mois de mars dernier, la récolte du maïs dans la ferme de Kaniama Kasese, située dans la province du Haut-Lomami.
Ce 19 juin, plus de 25 000 tonnes de maïs ont déjà été récoltées. Pourtant, les dépôts restent pleins à craquer, et la production se poursuit. Derrière ce succès se trouve le commandant de ce service rattaché à la Présidence de la République, le Lieutenant-Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, qui supervise personnellement toutes les opérations.
Pour le Lieutenant-Général Kasongo Kabwik, voir le drapeau congolais planté au sommet de cette récolte impressionnante n’est pas un simple geste symbolique. C’est un signe fort d’autosuffisance, de discipline et de fierté nationale.
Le travail du Service national est salué par des ex-kuluna, devenus des bâtisseurs de la République grâce à ce service paramilitaire.
»Le Service national abat un travail remarquable pour aider la population. Merci beaucoup au président de la République, Félix Tshisekedi, qui a pris l’initiative de relancer le Service national, aujourd’hui dirigé par le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik », a déclaré l’un des bâtisseurs de la République, ancien « kuluna ».
Mais Kaniama Kasese n’est pas qu’une immense ferme : c’est aussi un centre de transformation humaine, où des jeunes autrefois désœuvrés deviennent des ouvriers qualifiés et des acteurs du développement.
»Hier, je ne faisais rien. Aujourd’hui, grâce au Service national, je suis devenu maître-menuisier. Je travaille dans la récolte du maïs pour aider mon pays, et même d’autres pays étrangers », confie un autre ancien « kuluna », réinséré grâce au Service national.
À noter que l’expérience de Kaniama Kasese mérite d’être reproduite à travers tout le pays, pour contribuer à l’autosuffisance alimentaire, pilier fondamental de l’indépendance nationale.
Josué Bengbazo
