Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi a lancé, le mardi 01 juillet 2025, au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale à Kinshasa, le Forum national sur la mise en œuvre du droit à la réparation.
Organisé par le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), avec l’appui du ministère des Droits humains, ces assises, qui se tiendront du 1er au 04 juillet, est une étape décisive vers la mise en œuvre d’une réparation effective, inclusive et durable pour toutes les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
Dans son discours, le chef de l’État congolais a souligné que cette réparation n’est ni une faveur ni un acte d’assistance mais plutôt elle est un devoir de justice.
Selon le président de la République, aucune victime des violences sexuelles, des crimes liés au conflit armé ni de toute autre violation des droits de l’homme ne sera oubliée.
« Ce Forum national sur la mise en œuvre du droit à la réparation n’est pas un rendez-vous ordinaire, il marque une rupture décisive avec l’oubli, l’indifférence et l’impuissance. Il traduit l’engagement résolu d’une Nation qui choisit de placer la dignité des victimes au cœur de sa quête de justice et de réconciliation. Nous leur devons la vérité, la justice, la réparation. Et surtout, nous leur devons un avenir où plus jamais ces atrocités ne se reproduiront », a déclaré Félix Tshisekedi.
Et d’ajouter :
»Aucune victime des violences sexuelles, des crimes liés au conflit armé ni de toute autre violation des droits de l’homme ne sera oubliée ».
Intervenant également lors du lancement de ce forum, le Directeur général du FONAREV, Patrick Fata, a insisté sur la question de la réparation des victimes :
« Ces travaux visent à franchir ensemble une étape essentielle en tant que nation et peuple résilient. Réparer ne se résume pas à une simple indemnisation financière, réparer, c’est aussi et surtout reconnaître, c’est reconstruire des vies, des communautés, des liens sociaux brisés », a-t-il déclaré.
À noter que ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un long processus mémoriel qui vise, selon les organisateurs, à finaliser la stratégie nationale et lancer officiellement les programmes de réparation.
Mechack Wabeno
