Le président de la communauté congolaise en Ouganda, Williams Bugeme, a clôturé, le vendredi 4 juillet, sa mission à Kinshasa, capitale de la RDC.
Cette mission avait pour objectif de plaider en faveur de plus de 50 000 réfugiés congolais arrivés en Ouganda depuis le mois de janvier dernier, fuyant les violences provoquées par la rébellion du M23/AFC, soutenue par l’armée rwandaise.
Lors de son séjour à Kinshasa, Williams Bugeme, qui était accompagné d’une équipe de la diaspora congolaise en Ouganda, a rencontré des autorités congolaises, notamment la ministre des Affaires sociales et humanitaires, le secrétaire aux Affaires étrangères, ainsi que d’autres personnalités, pour solliciter un soutien aux efforts humanitaires déployés sur le terrain.
« Si ces réfugiés ne sont pas accompagnés et soutenus comme il se doit, il y a un réel risque qu’ils sombrent dans le désespoir », a-t-il averti.
De retour à Kampala, ce leader a présenté le compte-rendu de sa mission à des centaines de réfugiés réunis à Sharing Hall, Nsambya, où il a également distribué des vivres et non-vivres, tout en réaffirmant son engagement à rechercher davantage de ressources et de partenaires.
Au-delà de la crise humanitaire, la mission de Bugeme portait également sur la réconciliation et l’unification de la diaspora. À ce sujet, il a indiqué avoir exhorté les autorités congolaises à renforcer la coopération avec l’ambassade de l’Ouganda, actuellement en décalage avec la communauté locale, afin de rebâtir une diaspora forte, solidaire et proactive.
« Le président de la République et toute la population à Kinshasa ne nous abandonnent pas. Nous devons tous aimer la RDC et faire preuve de solidarité pour faire face aux ennemis. Le Congo, c’est notre pays, et nous devons tout faire pour lui », a-t-il déclaré devant des centaines de réfugiés.
Par son leadership visionnaire, Williams Bugeme incarne une nouvelle génération de dirigeants de la diaspora, engagés dans l’action, la solidarité et le dialogue, pour une paix durable et un avenir digne pour les Congolais déplacés.
James Arjoun M.
