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Deux ans après, Amazone voit Tshibala pour la tombe de Papa Wemba

Marie Rose Luzolo, la veuve de Papa Wemba était l’hôte de Bruno Tshibala, mardi 10 avril 2018. Avec Premier ministre, elle a notamment parlé du lieu d’enterrement de son défunt mari, mort sur scène le 24 avril 2016 au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, à  66 ans. « Depuis la mort de mon mari, j’ai demandé à être reçu par des autorités du pays, mais en vain. Considérant qu’il était mort des suites d’un accident de travail lors d’une mission de service, j’ai vu l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire qui, à son tour, m’a répondu que ce n’était pas une mission officielle. Pour lui, il fallait voir plutôt les organisateurs », a-t-déclaré. Amazone sollicite l’implication des autorités deux ans après le décès de Jules Presley Shungu Wembadio pour une sépulture digne de l’artiste. « Je détiens l’attestation de l’inhumation de papa Wemba au cimetière de Nécropole. Il y est écrit ‘’inhumé provisoirement’’. Jusqu’aujourd’hui, personne ne me reçoit, personne n’y pense », regrette-t-elle avant d’ajouter : « J’ai demandé au Premier ministre si on peut m’aider à faire quelque chose de propre ». « Le Premier ministre était choqué d’apprendre ce que je lui ai rapporté, surtout en ce qui concerne la tombe. Il m’a dit de compter sur lui, en me rassurant que malgré les difficultés dues à la conjoncture économique, il fera quelque chose », a-t-elle indiqué. D’autre part, la veuve du « Roi de la rumba congolaise » a indiqué que leurs enfants ont une Fondation, au nom duquel ils voudraient déposer au Parlement un projet de loi portant premiers soins de secours à donner aux artistes. Elle déplore le fait que les musiciens signent de contrats de prestation avec les organisateurs des concerts, mais sans penser à l’assurance. « Lorsqu’on regarde les images du dernier concert de Papa Wemba en Côte d’Ivoire, il n’y avait pas de secours lorsqu’il était tombé. Prochainement, il faudrait que l’on tienne compte de cela pour sauver des vies humaines », a-t-elle souhaité. Concernant Viva la Musica, « Mère Amazone », comme d’aucuns aiment l’appeler affectueusement, a expliqué que l’orchestre fonctionne normalement, mais, traverse les difficultés que connaissent les autres formations musicales, liées à l’embargo imposé  depuis 2010 par les combattants (Ndlr les jeunes Congolais de la diaspora hostiles aux musiciens). Dans le souci de voir Viva la Musica perpétuer l’œuvre de Papa Wemba, Marie Rose Luzolo demande aux autorités d’offrir des instruments musicaux à l’orchestre cher à son défunt mari. « Certaines mauvaises langues disent que je me suis accaparé de Viva la Musica. Au contraire, c’est moi qui dépense de l’argent », a-t-elle conclu.

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