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Unikin : 2 étudiants sont morts dans l'espace de 3 jours .

Les étudiants de l’Université de Kinshasa ont manifesté, le lundi 12 novembre 2018, sur le site universitaire, pour exiger la reprise des cours et la fin de la grève des enseignants. Pour remettre de l’ordre, la police a été appelée à la rescousse le rétablissement de l’ordre. Mais cette ntervention a tourné au vinaigre. Les policiers ont fait usage des balles réelles et 2 étudiants y ont trouvé la mort.
Rodrigue ELIWO MONGA, c’est cet étudiant, mort, le jeudi 15 novembre 2018, de suite, affirme-t-on, des balles dégainées, par les éléments de la Police Nationale, en répression de la manifestation des étudiants de l’Université de Kinshasa, le décès d’un des leurs, la même journée.
Étudiant en G3 Biologie, à la Faculté des sciences et Math Info, Rodrigue Eliwo Monga, était au premier plan de cette manifestation, selon les témoignages d’autres étudiants contactés par Actu30.
 » La situation a dégénéré dans la journée du Jeudi avec le décès confirmé de l’étudiant Hyancinthe Kimbafu de L2 Génie civile de cette même faculté , de suite des blessures par balles réelles de la Police, en marge d’une autre manifestation, lundi, pour la reprise des cours consécutive à la grève des enseignants de l’Université de Kinshasa.
Pourtant dans la matinée de jeudi, le ministre de l’ESU, Steve Mbikayi, parti au chevet de l’étudiant Hyancinthe Kimbanfu, aux cliniques Universitaires, avait rassuré de l’évolution positive de la situation sanitaire de cet étudiant blessé.
À l’annonce du décès de Hyacinthe Kimbanfu, apprend-t-on, des sources concordantes, des étudiants, en colère, ont vivement réagi. Une forte manifestation des plusieurs étudiants qui ont brûlé des pneus et incendié des bureaux dont celui de la garde universitaire. L’intervention musclée, à coup de gaz lacrymogènes et des balles réelles, a fait des victimes dont le décès à déplorer de l’étudiant Rodrigue Eliwo Monga », a dit un étudiant.
À l’unikin , les étudiants ont fait une veillée mortuaire, toute la nuit, autour d’un feu ardent de circonstance, ponctuée des chants et danses, en hommage à leurs deux collègues décédés.

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