• fardc 1 min

Scandale à la Cour constitutionnelle : La signature du président Benoît Lwamba imitée !

C’est un scandale que l’on est en train de vivre à la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo. En effet, la lette de démission de Benoît Lwamba, président de cette instance judiciaire, n’a pas été signée par lui-même.

D’après une source proche du président de la haute Cour, cette lettre comporte une fausse signature attribuée à Benoît Lwamba qui est présentement aux soins en Belgique.

« Tout commence le vendredi 10 juillet 2020, alors que les juges étaient en plénière pour délibérer sur les affaires inscrites à l’ordre, que le juge président intérimaire dans le divers annonce la démission du juge président Lwamba Bindu Benoît, présentement aux soins en Belgique. Ladite lettre remise par le secrétaire de la plénière aurait été parvenue au juge président intérimaire Funga par le procureur près la Cour constitutionnelle. Toutes affaires cessantes, les juges en plénière ont été invités à prendre acte de la démission à travers la plénière », affirme notre source.

Cependant, quelques heures après, Benoît Lwamba a démenti sa démission de ses fonctions du président de la Cour constitutionnelle par le biais d’un communiqué.

Par ailleurs, notre source explique que la signature apposée sur ladite lettre de démission est différente de celle contenue dans les lettres signées précédemment par le président Lwamba.

« À voir les différentes signatures de la lettre de démission et des différentes lettres du président Lwamba signées aux dates indiquées, il ya une nette différence et on s’aperçoit qu’il ya un nœud à gauche qui manque dans la signature de la lettre de démission. Les congolais s’interrogent sur les raisons et les motivations de ce faux en écriture ? A qui profite ce crime ? Wait and see », ajoute-t-elle.

Signalons que l’imitation de la signature d’une personne est une infraction flagrante. Il s’agit de faux en écriture qui est poursuivi par la clameur publique aux termes de l’ordonnance de 1978 relative aux infractions flagrantes.

Rédaction

À la une

Également sur Actu 30