C’est le 17 juillet 2020 que le président de la Rapublique Felix Tshisekedi a signé l’ordonnance portant nomination du comité de gestion de l’Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER), créée en 2016.
L’ANSER est un établissement public qui a pour entre autre mission de mettre en place les stratégies de l’électrification de la République démocratique du Congo, monter des programmes et trouver des moyens pour financer ces programmes.
« Pour l’heure, la priorité réside sur la sécurisation, un minimum de financement pour 2021. Pour les 3 prochaines années, il faut que nous puissions élaborer un programme concret pour 2021. Et là nous aurons l’expérimentation des projets pilotes parce qu’on ne peut pas électrifier en désordre le pays. Il faut que ça réponde à des objectifs clairs et a des ambitions du pays », a souligné le directeur général de l’ANSER, Idesbald Cinamula.
Pour électrifier le Congo-Kinshasa, il a estimé qu’il faut commencer par la partie où rien n’a été fait depuis des décennies.
« Nous devons avoir plusieurs modèles. Nous devons soutenir la dynamique qui est à l’Est, au sud ( Lualaba), à l’Ouest. Mais Il y a des zones où depuis 50 ans, il ne s’est rien passé. C’est le centre du pays, il y a le Grand Kasaï, le Grand Bandundu, l’Équateur, la partie orientale », a expliqué le DG de l’ANSER.
Quant au début proprement dit des activités de l’ANSER, Idesbald Cinamula a indiqué que cet établissement public a besoin de 100 millions de dollars américains.
« Nous tablons sur un budget de 100 millions de dollars mais pour l’instant, c’est 30 millions qui sont réservés dans le budget de l’État. Nous en avons parlé au chef de l’État qui nous a prêté oreille attentive et il nous reste à discuter avec les ministères concernés », a-t-il fait savoir.
Lors de sa prise des fonctions, le président de la République avait promis d’augmenter jusqu’à 30 % (contre 9% en 2012) le taux d’accès à l’électricité d’ici 2023 en RDC.
Rachel Kitsita
