La première Dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, a pris part à la projection de l’avant-première du film « SEMA » sur les violences sexuelles, le jeudi 10 décembre dernier, date de la journée internationale des droits de l’homme.
Cette activité a été organisée par le Mouvement National des Survivantes de Violences Sexuelles, qui compte aujourd’hui plus de 4000 membres dont une dizaine d’hommes et qui rassemble plusieurs organisations de survivants et survivantes des violences sexuelles en RDC.
« SEMA », de Swahili, qui veut dire « PARLE », en français, est un film réalisé par Macherie Ekwa et écrit par des femmes victimes des violences et qui veulent libérer la parole, question de sensibiliser et conscientiser les autres sur les conséquences à long terme du viol en temps de guerre, sur la lutte contre la stigmatisation des victimes de violences sexuelles et contre les violences sexuelles en RDC, de manière générale.
In globo, cet opus raconte les histoires croisées de Kimia et Kitumaini, deux victimes de violences sexuelles, venus de part en part d’un village du Sud-Kivu et de la ville de Bukavu.
La présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a expliqué, dans cette foulée, que c’est le rôle à tout un chacun d’encourager les victimes de ces atrocités à les dénoncer et de leur montrer que ce n’est pas de leur faute car « si elles se sentent soutenues, elles auront le courage d’aller en justice ».
La journée des droits de l’homme, note-t-on, est célébrée le 10 décembre de chaque année, jour d’anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou toute autre situation.
Corneille L.