• fardc 1 min

Éradication de l’insécurité au Sud-Kivu : Sama Lukonde promet d’agir « le plus tôt possible »

Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, ce vendredi 30 avril 2021 à la Primature, une délégation des députés nationaux de la province du Sud-Kivu. Cette entrevue a tourné autour des questions sécuritaires dans cette partie du pays.

Auprès du premier ministre, ces élus nationaux disent avoir évoquer les causes et les commanditaires de cette guerre.

« Nous avons parlé essentiellement de la paix et de la sécurité chez nous. Notre province a beaucoup souffert. C’est plus de 25 ans que nous sommes sous la guerre. Les enfants sont nés, ont grandi et sont devenus majeurs sous la guerre. Ce matin, nous avons essentiellement épinglé les causes et les commanditaires de cette guerre », a rapporté à la presse le député Martin Bitijula Mahimba, porte-parole de la délégation.

Il a fait savoir que de cet entretien, quelques pistes ont été dégagées. Par ailleurs, ils ont également plaidé pour le remplacement des responsables de sécurité dans cette partie du pays.

« Nous sommes très contents puisqu’avec les échanges avec le premier ministre, nous avons trouvé quelques pistes. Comment il faudra faire pour éradiquer cette insécurité sur notre territoire. », a fait savoir le député Martin Bitijula Mahimba.

Et poursuivre : « Nous sortons avec une bonne impression. Le premier ministre nous a compris. Il a promis de nous revoir pour échanger encore. Je sens que c’est un bon partenaire. Il a promis qu’il va prendre cette question au sérieux. Nous avons demandé qu’il y ait changement des responsables de sécurité parce qu’on sentait qu’il y avait un manque d’autorité de l’Etat. Là, il a promis qu’il va agir le plus tôt possible ».

Déjà, dans la présentation de son programme du gouvernement à l’Assemblée nationale, le 26 avril dernier, le premier ministre Sama Lukonde n’avait pas fait mystère de certaines mesures radicales envisagées pour mettre fin à l’insécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Il avait qualifié la pacification de cette partie du pays d’une « urgence nationale ». Et cela, au point d’envisager la proclamation, par le chef de l’État, de l’état d’urgence sécuritaire dans les zones fortement touchées par l’insécurité. Ce qui aura comme conséquence le remplacement de l’administration civile par l’admistration militaire dans ces coins du pays.

Rédaction

À la une

Également sur Actu 30