Les victimes des atrocités commises par Bosco Ntanganda, Thomas Lubanga et Germain Katanga reconnues comme crimes contre l’humanité par la Cour Pénale Internationale (CPI) vont bénéficier d’une réparation grâce au Fonds au Profit des Victimes (FPV), un programme au sein de la CPI.
L’annonce a été faite, mardi 11 mai, au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa.
Selon les responsables de ce programme, ce projet qui a une valeur réparatrice a déjà recensés 22 mille victimes pour ce nouveau cycle, alors que le cycle précédent avait enregistré 230 mille victimes.
D’après le chargé de programme de cette structure en RDC, sur le terrain, les victimes seront prises en charge suivant une catégorie. Il s’agit des mutilés de guerres, les victimes des violences sexuelles, les ex-enfants-soldats et des victimes de massacres.
D’après Kuzita Forgwe, responsable du programme, des mesures rigoureuses de vérification ont été mises en place pour identifier l’authenticité des faits relatés par les victimes.
« Il y’a toute une liste de questions qu’on pose à la victime. Il y’a la vérification qu’on fait par rapport aux faits relatés », a-t-elle fait savoir.
Le Fonds au Profit des Victimes est une structure au sein de la CPI qui a été créée en 2008, en reconnaissance des droits des victimes selon le statut de Rome. Il a, à son actif, 10 partenaires des ONG internationales et locales.
Par ailleurs, cette structure annonce que les victimes de Thomas Lubanga, ex-chef de guerre, ont jusqu’au 1er octobre 2021 pour se faire identifier.
Jaël Moloway
